Eté, Aïkido et Famille ;-)!

Publié le 13 Juin 2016

Je me réjouis toujours a l’approche de l’été car loin d’être une période sans entraînement, c’est une période durant laquelle je puis m’entraîner et passer de bons moments en famille tout à la fois. Bien sûr, j’aime boire et faire la fête avec mes amis. Mais j’avoue que parfois, c’est avec malice que je me réfugie auprès de mes enfants pour décliner une invitation à boire un (souvent plusieurs) verre(s) car je sais que le lendemain j’aurai l’esprit frais et que je pourrai pleinement me consacrer à l’entraînement.

Ceux qui sont parents le savent bien, les virus, microbes et autres maladies, ennemis invisibles qui rendent indestructibles à mesure que les années passent ne sont pas les pires adversaires qu’un parent ait à affronter, ce ne sont pas non plus nos ombres ou nos reflets dans le miroir qui soient le plus à craindre, ce sont nos propres enfants.

Quoi que vous fassiez, que ce soit vos 6h d’entraînement quotidien qui vous laissent sur le carreau ou que vous passiez la soirée avec vos amis, vous savourez ces moments avec d’autant plus de plaisir et d’intensité que vous savez que la fête n’est jamais finie à la maison. Parce que vous savez que lorsque vous avez fini votre échauffement de la journée à l’extérieur, votre vrai combat commence une fois que vous franchissez le seuil de votre propre porte et que les lendemains qui chantent sont bons pour ceux qui n’ont pas pris une cuite la veille.

Car que vous soyez dans le pire des états, fatigué, blessé, malade ou même les trois à la fois, vos enfants se lèvent le matin et n’en ont rien à cirer. Vous devez faire face chaque jour à des adversaires frais et dispos, plus jeunes, plus rapides et plus forts que vous mais aussi souvent plus intelligents et surtout, aussi impitoyables qu’imprévisibles. Alors quand dans votre équipe vous n’êtes que deux pour assurer une rotation 24h/24h et 365 jours par an, que vous n’avez pas le droit de grève, qu’il n’y a pas de vacances, qu’il n’y a pas de syndicat et que le salaire est misérable, on se demande pourquoi tant de gens ont signé pour ce boulot. Ils n’ont pas dû lire le contrat, trop occupés à regarder le décolleté de la RH ou à écouter l’accent lointain du recruteur étranger qui parlait de son pays. Ou les deux à la fois…

Pour ceux qui auraient besoin d’un refuge, de se ressourcer et de repos quelques jour cet été, voici les infos pour les deux stages que je donnerai durant les vacances le premier avec Julien Coup en Normandie au dojo de Daniel MArtin et le second avec Tanguy Le Vourc’h en Bretagne.

Stages d’été Issei Tamaki avec Julien Coup et Tanguy Le Vourc’h

Juillet

Du jeudi 14 au dimanche 18, avec Julien Coup en Normandie

Août

Du samedi 13 au samedi 20, avec Tanguy Le Vourc’h à Brest