24h à la rencontre du monde martial
Publié le 10 Mars 2020
Aïkido et ouverture
Les hasards de la vie nous ont amenés mon frère et moi à découvrir l'Aïkido de maître Tamura à un moment décisif de notre parcours. C’est l’homme et son indéniable talent qui m’ont décidé à m’investir autant dans l'Aïkido.
Aurais-je croisé la route d’un expert aussi talentueux dans une autre pratique que j’aurais pu décider de suivre une autre route… ou pas.
L’Aïkido est en mesure selon moi d’offrir matière à plusieurs vies de pratique sans jamais dépérir. Mais être confiné au sein d’une école peut aussi dans le pire des cas signifier un dogmatisme poussiéreux, le déclin de sa vitalité et un avenir compromis.
J’ai débuté la pratique de l’Aïkido pour ne plus jamais cesser il y a près de 25 ans. J’avais auparavant commencé par d’autres disciplines, j’ai poursuivi mon entraînement dans d’autres et c’est encore le cas aujourd’hui, mais l'Aïkido est la voie que je me suis choisi.
Cette ouverture me permet sans aucun doute d’avoir un point de vue sans cesse renouvelé sur ma pratique, ses avantages, ses inconvénients et ce qui fait son essence.
Chaque expérience me permet de nourrir la richesse de ma pratique et de l’approfondir un peu plus.
24 heures à la rencontre de... soi-même?
Je ne crois pas que telle ou telle discipline soit fondamentalement meilleure qu’une autre mais que cela relève avant tout de choix personnels et qu’un certain type de pratique correspond mieux au tempérament de chacun.
Au-delà du répertoire, ce sont en définitive les hommes qui s’entraînent plus et mieux qui surpassent ceux qui s’entraînent peu et moins bien.
Sports extrêmes, trails et courses d’obstacles sont autant de défis durant lesquels il est possible de sentir vivant et d’aller à la rencontre de soi-même.
Les pratiquants d’arts martiaux ont eux aussi toujours trouvé des moyens de parfaire leur âme en même temps que leur technique en dehors des champs de bataille, que ce soit en tournois, compétition, duels ou retraites intensives.
Durant les 24 heures du Samouraï, nous aurons tout cela… et plus.
Chacun à son niveau pourra ainsi parfaire sa technique auprès d’experts, s’enrichir d’autres pratiques, découvrir ses propres limites, se détendre (un peu?) et partager un expérience commune entre cousins pratiquants éloignés d’une même famille, de celle qui étudie les arts de combat.