9 jours, 65 heures et beaucoup de sueur...
Publié le 19 Août 2013
L’emploi du temps initial prévoyait un total de 59 heures mais l’appel de la mer aura été le plus fort et nous sommes allés par deux fois nous entraîner auprès des vagues.
Si il est clair que quantité ne rime pas toujours avec qualité, on ne peut limiter ce que l’on reçoit durant ces stages à un nombre d’heures de cours. Les stages intensifs ont en effet cette qualité de conserver l’énergie et la concentration développés durant les entraînements et ce, pendant toute la durée du stage. Il n’est donc pas nécessaire de tout reprendre à zéro comme lorsque l’on quitte la vie quotidienne pour entrer au dojo. L’esprit et le corps prêts à l’entraînement sont immédiatement dans les dispositions nécessaires au travail. Un temps précieux est ainsi épargné. Chaque heure passée à s’entraîner est ainsi d’une intensité supérieure à chacune de celles éparpillées tout au long de l’année.
Pendant que certains dorment...
Ces entraînements intensifs sont pour moi une nécessité si l’on souhaite s’améliorer dans quelque domaine que ce soit et il y a certaines choses que l’on ne peut développer que dans ces conditions.
En s’entraînant deux heures trois fois par semaine durant l’année, ce stage aura été l’équivalant de 10 semaines d'entraînement, soit plus de deux mois.
Avec deux entraînements hebdomadaires de deux heures, cela revient à 16 semaines, soit trois mois et demi.
Si l’entraînement se réduit à deux heures par semaine cela revient à 7 mois et demi de pratique.
... d'autres choisissent de s'entraîner.
Pour quelqu’un comme Tanguy qui ne donne qu’environs 20 heures de cours par semaine, cela n’aura représenté à peine que 3 semaines de travail sans compter les trois semaines d’entraînement intensif qu’il aura passé en Espagne auparavant cet été ou ses entraînements personnels...
Bien peu de gens pratiquent autant durant un stage, bien moins pratiquent autant que Tanguy tout au long de l’année. Sans le crier haut et fort mais surtout sans en être fier, sans croire que cela soit suffisant ou que répéter des mouvements l’esprit vide puisse faire progresser de quelque manière que ce soit.
Dans le cas de Tanguy, son esprit vif ne laissant passer aucune occasion de s’améliorer, le plus à craindre serait qu’il ne décide de s’entraîner plus encore qu’il ne le fait déjà, comme il a d’ores et déjà décidé de prévoir au minimum 7 heures d'entraînement chaque jour pour l’édition de l’été prochain qui devrait durer deux semaines...
Un sommeil bien plus que mérité...